Le grand retour du leasing social approche à grands pas, et avec lui son lot de nouveautés. Après le succès retentissant de la première édition qui avait été interrompue en février 2024 face à l’engouement massif des Français, le dispositif gouvernemental refait surface le 30 septembre 2025. Cette fois, l’État promet d’avoir tiré les leçons du passé.
Entre nouvelles conditions, budget revu et modèles inédits, voici les cinq informations capitales à retenir pour ne pas rater le coche de la voiture électrique à prix cassé.
1. Une date de lancement officielle fixée au 30 septembre 2025
Les particuliers éligibles pourront bénéficier de ce dispositif à partir du 30 septembre 2025, annonce officiellement le ministère de l’Économie. Le leasing social 2025 démarre officiellement le 30 septembre 2025 à 9h00 sur la plateforme mon-leasing-electrique.gouv.fr.
Cette fois, pas de surprise : la date est gravée dans le marbre et les constructeurs se sont organisés en conséquence.
Contrairement à la première édition qui avait pris de court l’ensemble de la filière automobile, cette seconde mouture bénéficie d’une meilleure préparation. Les loueurs conventionnés ont eu le temps de constituer leurs stocks et de former leurs équipes. L’objectif gouvernemental reste ambitieux : proposer la location d’au moins 50 000 voitures électriques à destination des ménages modestes.
Cette planification rigoureuse devrait éviter les dysfonctionnements techniques qui avaient marqué le lancement précédent. Les serveurs de la plateforme gouvernementale ont été renforcés pour supporter l’affluence attendue dès les premières heures.
2. Des tarifs qui restent attractifs malgré un budget réduit
Le leasing social conserve sa promesse phare : accéder à un véhicule électrique pour 100 € par mois, voire 150 € selon les modèles. L’aide cumulée peut atteindre jusqu’à 13 000 €, ce qui permet d’accéder à un véhicule électrique pour 100 € par mois, précisent les textes officiels.
Mais attention, les constructeurs ont dévoilé à tour de rôle leurs offres pour le leasing social 2025 avec des offres des voitures électriques à partir de 95 € par mois.
Cette stabilité tarifaire masque néanmoins une réalité moins reluisante : une enveloppe budgétaire rabotée par rapport à la première édition. Le gouvernement a dû faire des arbitrages pour maintenir le dispositif tout en maîtrisant les finances publiques. Les 50 000 véhicules prévus représentent un effort considérable, mais restent en deçà de la demande potentielle.
Les conditions financières demeurent donc séduisantes pour les ménages éligibles, mais la bataille s’annonce rude pour décrocher l’un des précieux sésames. La règle du premier arrivé, premier servi devrait à nouveau s’appliquer.
3. Une sélection de 33 modèles disponibles, du citadin au SUV
La liste complète des 33 voitures électriques du leasing social 2025 a été dévoilée et réserve quelques surprises. Citroën ë-C3, Renault 5, Peugeot e-208 figurent en bonne place parmi les modèles phares accessibles au dispositif.
Renault s’engage pleinement dans le dispositif gouvernemental Mon Leasing Électrique avec ses 3 véhicules électriques phares : Renault 5, Renault 4 et Megane tous assemblés en France. Cette stratégie nationale s’inscrit dans la volonté gouvernementale de soutenir l’industrie automobile hexagonale.
La gamme proposée couvre désormais l’ensemble des segments, des citadines compactes aux SUV familiaux. Cette diversification répond aux critiques de la première édition qui privilégiait essentiellement les petits modèles urbains. Les familles nombreuses et les gros rouleurs y trouvent désormais leur compte.
L’élargissement de l’offre témoigne également de la maturité croissante du marché électrique. Les constructeurs disposent aujourd’hui de gammes étoffées, permettant de répondre à tous les besoins sans rogner sur la qualité ou les performances.
4. Des critères d’éligibilité maintenus mais une sélection plus stricte
Les conditions d’accès au leasing social restent centrées sur les revenus des ménages. Ce dispositif s’adresse aux ménages les plus modestes, rappelle le site officiel du gouvernement. Les plafonds de ressources n’ont pas été revus à la hausse, maintenant l’objectif social du dispositif.
Cependant, la réduction de l’enveloppe budgétaire implique mécaniquement une sélection plus rigoureuse des dossiers. Les services de l’État ont mis en place des outils de vérification renforcés pour éviter les abus constatés lors de la première édition.
Notre base des critères exclusive permet d’optimiser votre dossier pour maximiser vos chances d’obtenir rapidement votre voiture électrique en leasing social, conseillent déjà certains professionnels du secteur. Cette professionnalisation du processus de candidature témoigne de l’enjeu que représente l’accès au dispositif.
La course à l’inscription promet d’être encore plus intense que lors de la première édition. Les ménages éligibles ont tout intérêt à préparer leurs dossiers en amont pour maximiser leurs chances de succès.
5. Un dispositif pérennisé jusqu’en 2030 minimum
Le leasing social sera reconduit dès le 30 septembre 2025, jusqu’en 2030 au moins, annonce officiellement l’exécutif. Cette visibilité à long terme constitue une excellente nouvelle pour l’ensemble de la filière automobile électrique.
Cette pérennisation permet aux constructeurs d’ajuster leurs stratégies industrielles et commerciales. Elle offre également une prévisibilité bienvenue aux ménages modestes qui peuvent désormais envisager sereinement le passage à l’électrique.
L’engagement gouvernemental sur cinq ans minimum témoigne de la volonté politique de faire du leasing social un pilier de la transition énergétique. Cette durée correspond également aux objectifs européens de réduction des émissions de CO2 du secteur automobile.
La reconduction annoncée devrait également favoriser l’émergence d’un marché de l’occasion électrique plus dynamique, les véhicules de première génération arrivant progressivement à échéance.
L’alternative de l’occasion : une opportunité à saisir
Vous pouvez aussi acheter un véhicule électrique d’occasion, une option de plus en plus intéressante sur le marché français. 136 375 ventes avec une croissance de 54% sur un an, accompagnée d’une baisse significative des prix de 17,4%, rendant ces véhicules plus accessibles que jamais. Cette dynamique exceptionnelle transforme le paysage de la mobilité électrique d’occasion.
En fin d’année, une voiture électrique d’occasion se négociait en moyenne à 26 500 €, mais une citadine électrique d’occasion se négocie entre 10 000 et 15 000 €, tandis qu’une berline haut de gamme peut atteindre jusqu’à 40 000 €. Cette fourchette de prix permet à chaque budget de trouver son véhicule électrique.
Le marché de l’occasion électrique bénéficie aujourd’hui d’une meilleure transparence grâce aux outils de diagnostic des batteries et à la multiplication des garanties constructeurs. Les modèles d’occasion affichent une décote de 35% après deux ans pour certains modèles comme la Peugeot e-208, rendant l’électrique d’occasion particulièrement attractif pour les budgets serrés qui ne peuvent accéder au leasing social.
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